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Gouvernement
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Le Mexique est une République fédérale.
Il se compose de 31 États et d'un district fédéral.
Le président est le chef du gouvernement fédéral. Il
est élu au suffrage universel direct et ne peut
accomplir qu'un seul mandat de six ans. Chaque État prélève
des impôts locaux et peut légiférer dans certains
domaines. Le droit de vote est fixé à 18 ans.
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Démographie
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Environ les trois cinquièmes de la
population sont mestizos (d'ascendance espagnole et amérindienne)
et un peu moins d'un tiers appartiennent à différents
groupes autochtones, dont la plupart descendent des
Empires maya et aztèque. Le reste de la population est
essentiellement d'origine européenne.
La population de Mexico, la capitale, dépasse
les 9 800 000 d'habitants. Mexico figure
parmi les plus grandes villes du monde.
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Langues
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L'espagnol est la langue officielle du
Mexique. Il s'écrit de la même manière qu'en Espagne,
mais certains mots se prononcent différemment et de
nombreuses expressions sont propres au pays. Il existe
peut-être une centaine de langues indiennes, comme le
tzotzil, le nahuatl (utilisé par les Aztèques), le maya,
l'otomi, le zapotèque et le mixtèque. Presque tous les
autochtones parlant une langue indigène connaissent également
l'espagnol. L'anglais n'est connu que par les habitants
des grandes agglomérations.
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Rencontres et
mariage
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L'organisation et les coutumes du mariage
sont fidèles aux traditions catholiques. Cependant, l'union
libre est pratiquée et elle est reconnue par l'État.
Excepté dans les zones urbaines, où la tendance est à
la baisse, les familles mexicaines sont généralement
assez nombreuses (plus de trois enfants). L'unité de la
famille est très importante, et les obligations et
responsabilités familiales sont souvent prioritaires. Le
nombre de divorces est faible, en partie parce qu'ils ne
sont pas reconnus par l'Église. Le père est considéré
comme le chef de famille, mais la mère exerce une forte
influence sur le foyer. Celui-ci comprend parfois des
membres de la famille élargie, surtout en zone rurale.
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Vie en société
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Bien que les accolades entre amis soient
courantes, les Mexicains ont l'habitude de se saluer en
se serrant la main ou en se faisant un signe de la tête.
Les femmes s'embrassent sur la joue. Lorsqu'ils se
parlent, les Mexicains se tiennent près les uns des
autres et parfois se touchent. Les salutations sont à la
fois chaleureuses et polies. Les expressions les plus
courantes sont ¡Buenos días !
(Bonjour !), ¡Buenas
tardes ! (Bonjour !),
¡Buenas noches ! (Bonsoir !
ou Bonne nuit !) et ¿Cómo estás ?
(Comment vas-tu ?). ¡Hola !
(Salut !) correspond à une salutation familière. Señor
(Monsieur) est adressé aux hommes; et Señorita
(Mademoiselle) aux femmes. On utilise le titre Señora
(Madame) uniquement s'il s'agit d'une femme mariée. À
une personne qui éternue, on dit généralement ¡Salud !
(Bonne santé !).
Les visites à l'improviste sont assez courantes, et les
invités-surprise reçoivent en général un accueil
chaleureux. Il leur est servi des collations. La
ponctualité n'est pas obligatoire, et les personnes
invitées à un repas prendront le temps de bavarder
avant de passer à table. Le repas est suivi de longues
conversations auxquelles on se doit de prendre part. Pour
des occasions particulières, les cadeaux sont importants
et, dans les régions rurales, les sérénades sont
encore très appréciées. Habituellement, les hôtes
aiment à faire visiter leur domicile aux visiteurs qui
viennent pour la première fois.
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Loisirs
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Le football est le sport le plus
populaire au Mexique, suivi de la corrida. Le jai alai
(sorte de pelote basque où les joueurs utilisent des
paniers en osier attachés à leurs poignets pour
attraper et lancer la balle avec force), le base-ball, le
basket-ball, le tennis, le golf et le volley-ball font
partie des sports les plus pratiqués. La version
mexicaine du rodéo s'appelle charreada.
Ce mot vient du charro,
cavalier mexicain coiffé d'un grand chapeau à larges
bords. La musique et la danse sont très appréciées;
les fiestas sont
pratiquement toujours accompagnées par un groupe de mariachis
(musiciens ambulants) et souvent par des feux d'artifice,
des banquets et des corridas. Au Mexique, une grande
partie du temps consacré aux loisirs se partage avec la
famille ou les amis. En ville, on regarde beaucoup la télévision.
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A table
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L'alimentation de base est composée de
maïs, de haricots, de riz, souvent accompagnés d'épices
(piments rouges), de légumes, de viande ou de poisson.
La cuisine mexicaine varie selon les régions, mais les tortillas
(gâteaux plats à base de farine de maïs), les frijoles
refritos (haricots frits) et le mole
(sauce relevée) sont communs à tout le pays. Les autres
plats populaires sont la torta
(rouleau garni de viande ou de fromage), la quesadilla
(tortilla cuite avec du fromage) et le taco
(tortilla pliée et garnie de bœuf,
de poulet ou de poisson et de fromage et d'oignons). On
trouve enfin la pozole (soupe de
légumes et de porc) et la birria
(soupe à base de chèvre).
Le repas principal est habituellement celui du milieu de
la journée; il est souvent long et se déroule en
plusieurs étapes. Un repas léger, appelé merienda,
peut avoir lieu entre le déjeuner et le dîner. Les
couverts sont largement utilisés mais on se sert parfois
des doigts, et les tortillas font
souvent office de cuillère. Pendant les repas, il est
conforme aux bonnes manières de garder ses mains sur la
table. On consomme sur place, et non pas en marchant, la
nourriture achetée dans la rue.
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Enseignement
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La scolarité est gratuite et obligatoire
pendant six ans. Les écoliers ont ensuite la possibilité
de suivre trois ans d'enseignement secondaire, cinq ans
de préparation à l'enseignement supérieur, ou six années
d'école de formation des enseignants. Ils peuvent aussi
choisir l'une des nombreuses écoles d'enseignement
professionnel. L'enseignement universitaire dure de trois
à sept ans. L'université nationale du Mexique est
prestigieuse et seulement le tiers des candidats réussissent
l'examen d'entrée.
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Histoire
contemporaine
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Le parti de la Révolution mexicaine, au
pouvoir depuis 1929, a longtemps assuré au Mexique sa
relative stabilité politique. Sa toute-puissance est
cependant contestée depuis la fin des années quatre-vingt
par l'opposition, menée par Cuauhtémoc Cárdenas,
fils de l'ancien chef d'État. On a souvent suspecté des
irrégularités dans l'élection présidentielle,
notamment après la très courte victoire de Carlos
Salinas de Gortari en 1988. Les réformes économiques
radicales et les réformes politiques ne menacèrent pas
la position dominante du PRI (Partido
revolucionario institucional). En août
1994, à la suite de l'assassinat du candidat initial du
PRI pendant la campagne, son remplaçant Ernesto
Zedillo fut élu président. Le PRI remporta également
les élections législatives. Les partis d'opposition se
plaignirent d'avoir été victimes d'injustices et d'irrégularités,
et le PRI a dû faire face, en 1995 et 1996, à une montée
du mécontentement populaire, dans un climat délicat de
récession économique et de crise généralisée.
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