Vendredi
23 juillet 1999 : Un nouveau jour commence plutôt car aujourd'hui nous voyageons. Nous commencerons par Rennes, puis Dinan et le Mont Saint Michel. A 8hl5 nous partons en car. Après la courte nuit tout le monde dort. Les seuls qui s'amusent sont les animateurs qui nous photographient, une bouche ouverte, une jambe tombée etc. Arrivés à Rennes, notre guide nous fait découvrir la ville : ses rues étroites, ses maisons en bois et pierres, bref des détails imprévus à chaque pas. On est dans le XXème ou le XVème ? Je ne sais plus. On retrouve partout le portrait du roi Louis XIV. Son regard me semble connu. Le clocher d'une cathédrale commence à sonner et mon doute est encore plus grand. Dans une autre cathédrale un mariage se déroule. La jeune femme, surprise de notre présence, a oublié de faire attention aux paroles du prêtre. Pendant que le guide nous montre une petite maison du Moyen Age nous prenons des photos. Les fleurs rouges et l'horloge astrologique de la mairie se constituent comme un dernier décor. On quitte la ville pour Vignoc où on déjeunera (enfin) ! A 15h 30 nous arrivons à Dinan où on retrouve une architecture identique à celle de Rennes, mais le marché est plus bizarre : Il y a des commerçants venus des quatre coins de monde l'art du sable coloré à l'intérieure d'une bouteille, la bijouterie indienne. Nous sentons encore l'atmosphère du passé, deux filles jouent de l'accordéon, un garçon de la guitare quand soudain deux autres garçons vêtus de costumes d'époque (NDRL : ils étaient vraiment laids) ont attiré toutes les filles du groupe. Après avoir visité le couvent des Cordeliers nous avons baigné nos regards dans la Rance. Et puis nous sommes repartis à la découverte du prestigieux Mont Saint Michel, une légende dans labyrinthe. Sur les petites rues il y a des boutiques où les touristes trouvent tout ce qu'ils veulent. Les couples du CCMF ont trouvé un endroit plus romantique pour eux. Entouré de l'eau le "château" semble naviguer vers un monde inexistant. Nous avons dîné sur une digue et avons partagé la nourriture avec les mouettes gourmandes. Le soir, le spectacle des "imaginaires" a accru notre goût pour l'art. Il me semble qu'une atmosphère surnaturelle règne dans ces pièces où l'imagination de l'homme paraît sans limites. Mélange de couleurs, de lignes, de formes, de volumes, de musique et d'odeurs, tous les sens humains sont réveillés pour découvrir un monde indéfini, voire indescriptible. Même Joseph, originaire d'un pays de rêve, captivé par les "imaginaires" a oublié de reprendre le car en direction La Baule. Ce n'est qu'après une demi-heure de route qu'on s'est rendu compte qu'il n'était pas à bord.
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